Top albums 2018
Parmi 300 albums chroniqués en 2018, le choix a été dur pour ne garder seulement que 50 albums et seulement 10 pour garnir le Top 10 que voici :
Flavien Berger - Contre-Temps
Avec Contre-Temps, on plonge une nouvelle fois dans l’univers étrange de Flavien Berger pour ce qui constitue sans doute l’album de chanson française le plus doux et le plus singulier de l’année 2018. Une orfèvrerie pop décalée dans laquelle on trouvera toujours quelque chose à grignoter même après dix ou quinze écoutes. (Pan European Recording) – lire la critique –
Joel Henry Little - Spuyten Duyvil
Seulement 20 ans et déjà 4 albums au compteur pour le chanteur multi-instrumentiste américain Joel Henry Little qui signe avec Spuyten Duyvil sa plus belle réalisation à ce jour. Un album d’une grâce absolue qui mélange harmonieusement influences pop, jazz et comédies musicales pour notre plus grand plaisir. (Life is a Minestrone Records) – lire la critique –
Chevalrex - Anti-slogan
Rémy Poncet alias Chevalrex continue de construire une discographie sans faute avec cet album aux textes sensibles et aux musiques richement orchestrées. Un futur grand déjà imposant de par son élégance et son talent. (Vietnam/Because)
Dominique A - La fragilité
Quelques mois seulement après la sortie du très électrique Toute latitude, Dominique A revenait avec La fragilité, un album acoustique et posé, à la fois folk et pop, dont la beauté, la luminosité et l’élégance égalent celles d’Eleor (2009). Un grand disque pour fêter les 50 ans du divin chauve. (Cinq 7 / Wagram) – lire la critique –
Carpenter Brut - Leather Teeth
Après une poignée de Ep et un album Live, Carpenter Brut signe enfin son premier album. Derrière les références évidentes, Leather Teeth est une nouvelle fois la confirmation que la recette Electro + Hard Rock 80’s fonctionne à merveille. Un album bourré de tubes qui constituera une bonne grosse madeleine de Proust pour les uns et un plaisir régressif totalement assumé pour les autres. (No Quarter) – lire la critique –
Barbara Carlotti - Magnétique
Dans le même esprit que les productions de Bertrand Burgalat, avec lequel elle signe un adorable duo, Barbara Carlotti propose là un disque de pop à l’écriture tout simplement parfaite et aux orchestrations brillantes. Une pierre, un rubis, de plus à l’édifice d’une œuvre sans fausse note pour cette attachante artiste. (Elektra France) – lire la critique –
A Grave With No Name – Passover
Du slowcore de très haut vol au programme de cet album de A Grave With No Name qui se voit ici touché par la grâce avec une suite de titres plus touchants les uns que les autres. Un disque marqué par le deuil, un disque superbement arrangé, au feeling incroyable ! Dans la lignée d'un Sufjan Stevens, Sparklehorse ou Elliott Smith. (Forged Artifacts) – lire la critique –
Damien Jurado - The Horizon Just Laughed
Poursuivant l’édifice d’une oeuvre sans la moindre faute de goût, Damien Jurado revient aux sources de la musique américaine, développant un univers musical toujours aussi riche et passionnant, sculptant avec minutie une œuvre qui évolue presque imperceptiblement d'album en album. (Secretly Canadian) – lire la critique –
Nils Frahm - All Melody
Nils Frahm fait évoluer considérablement son style dans un nouvel album qui marquera à coup sûr une étape importante la discographie du pianiste allemand. Émotionnellement très fort, "All Melody", confirme le berlinois comme l’un des musiciens les plus passionnants de ces dernières années. (Erased Tapes) – lire la critique –
Alela Diane - Cusp
Avec son écriture aussi inspirée que précise, la chanteuse folk Alela Diane fait un retour après 5 ans d’absence avec un des albums les plus aboutis de sa courte discographie. Sa voix, plus belle que jamais, irradie un album soyeux, lumineux et d’une grâce absolue. – lire la critique –
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