“The innocents” d’Eskil Vogt

Des enfants se découvrent des super-pouvoirs durant les grande vacances d'été. Un film minimaliste, intéressant dans sa forme, mais finalement bien peu convaincant.

Je partais avec un bon apriori concernant le premier film de de Eskil Vogt, scénariste de Joachim Trier pour le film Thelma notamment. Malheureusement à l’arrivée c’est une grosse déception que ce récit fantastique qui se déroule dans une petite cité HLM en Norvège à la lisière de la forêt.
Durant les vacances d’été, trois filles et un garçons, un peu désœuvrés, se découvrent tout à coup des super pouvoirs de télékinésie notamment. Très vite, ils s’amusent avec ces pouvoirs surnaturels de manière complètement idiote jusqu’à ce que se crée des tensions entre les quatre enfants.

Un film de 2h00 très très long, sans véritable scénario qui peine à captiver, se montrant vite répétitif, ne suscitant pour ma part aucune émotion particulière, aucune tension, aucun malaise tant tout parait artificiel et abscond, linéaire et prévisible dans son déroulement avec  des actes de violence gratuits qui se succèdent et où la dimension fantastique du film est finalement peu exploitée.

Un film minimaliste, intéressant dans sa forme, mais sans grande finesse,  avec quelques scènes même bien lourdes comme celle du chat ou de la mère. Un film vite vu, vite oublié.

Drame fantastique de Eskil Vogt
Durée : 1h57min - 9 février 2022