Les Étendues imaginaires (2019) : Singapour, priez pour nous
Une disparition, une enquête, des personnages énigmatiques... bienvenue dans le premier film du Singapourien Yeo Siew Hua. Prometteur.
Le film commence avec un policier qui pratique le tapis de course à poil chez lui. Mais là n’est pas l’enjeu du film car pour son travail, il enquête sur la disparition d’un ouvrier sur un chantier à Singapour. Plus tard, on suit le jeune disparu durant les quelques jours qui ont précédé sa disparition. Le bras en écharpe, il conduit sur la demande de son patron un camion rempli d’ouvriers faisant le voyage entre les chantiers et un foyer d’hébergement.
Pas vraiment un polar, Les étendues imaginaires est plutôt à considérer comme un film d’ambiance, un film atmosphérique joliment mis en scène, aux personnages mystérieux. Une sorte de rêverie, où l’on suit quelques personnages sans trop savoir où l’on va.
On l’aura compris, l’intrigue n’est pas le cœur du film, mais c’est plutôt Singapour, avec ses immenses chantiers ayant pour ambition de gagner du terrain sur l’océan. Un premier film prometteur.
[7/10]