Indiana Jones et le cadran de la destinée : un solide divertissement !
Bonne surprise que ce dernier volet de la saga Indiana Jones dans lequel on retrouve les principaux ingrédients qui font un bon et classique film d'aventures hollywoodien.
Contrairement à la saga Star Wars, il n’y a pas eu de gros ratages dans la franchise Indiana Jones, certes sans doute moins ambitieuse. Et ce n’est pas cet ultime volet, intitulé Indiana Jones et le cadran de la destinée, qui prouvera le contraire.
Un dernier épisode plutôt réjouissant, réalisé par James Mangold (Copland, Le Mans 66…) car, on y retrouve tous les ingrédients ou presque qui ont fait le succès des précédents épisodes avec toujours ces satanés méchants nazis qui viennent énerver le Docteur Jones.
Première surprise avec la découverte d’un Harrison Ford rajeuni dans la scène d’ouverture du film. C’est bluffant de réalisme. On n’arrête décidément pas le progrès dans le monde du numérique et de l’intelligence artificielle, à tel point qu’on se demande si un jour les acteurs jouant dans ce type de blockbuster ne vont pas finir par devenir totalement virtuels.
Seconde surprise, malgré ces 2h30, le film ne souffre d’aucun temps mort, alternant les scènes d’action et de poursuites aussi épatante que dans un James Bond, à un rythme régulier, faisant avancer, le récit progressivement, jusqu’à une dernière partie qui touche au fantastique.
Enfin, saluons la présence de la chanteuse et actrice Phoebe Waller-Bridges, parfaite aux côtés de Harrison Ford, qui, malgré ses 80 ans, tient encore une sacrée forme. Quant à Mads Mikkelsen, dans le rôle du méchant nazi, il fait le taf sans en faire des caisses.
Au final, on tient là un divertissement de très bonne facture, parfaitement calibré, certes, pas original pour un sou, mais qui remplit correctement sa mission… bien loin des pitoyables films de super-héros qui trustent trop régulièrement nos écrans.
❤❤❤
2h34 - Sortie en salle : 28 juin 2023