Gwilym Gold - A Paradise
La voix très pure et bouleversante du jeune anglais Gwilym Gold sur un premier album d'une grande beauté.
J’ai récemment loué la beauté et la douceur de l’album de l’anglais Tropics. Dans le même ordre d’idée, on pourra jeter plus qu’une oreille à l’album d’un autre anglais, tout aussi mélancolique, je veux parler de Gwilym Gold chanteur et claviériste des éphémère Golden Silvers.
Si l’album de Tropics se démarquait pour sa subtilité et son côté habité, avec des arrangements jazz qui venaient apporter un joli relief ses compostions gracieuses, ici, c’est plutôt le piano qui vient souligner la finesse du travail de Gwilym Gold.
Avec ses mélodies chargées en émotion, sa pochette dépouillée à l’extrême, ses sonorités électroniques, ses beats légers, ses arrangements de cordes et de piano discrets, l’album revoie immanquablement à d’autres grands mélancoliques de ces dernières décennies que sont par exemple James Blake, Thom Yorke, Antony Hegarty, Jay-Jay Johanson, voire même le vieux Robert Wyatt pour les ressemblances dans certaines intonations de voix.
Toutes ses références, aussi écrasantes soient-elle, ne doivent pas minorer le talent de ce garçon mais doivent bien au contraire mettre en avant la beauté de ce grand petit disque à la sophistication discrète, dont il ne faudra surtout pas vous priver si vous êtes d’humeur mélancolique.
Gwilym Gold - A Paradise
Label : Brille Records
Sortie : 21 août 2015
à écouter sur deezer et spotify