eels - Extreme Witchcraft
Toujours très attendus, les albums de eels ne déçoivent jamais ou presque. Même si ce Extreme Witchcraft ne se classera pas dans le haut de la discographie du Californien, ça reste malgré tout un album extrêmement plaisant.
On ne va pas comparer le parcours de eels à celui de Neil Young, mais il faut reconnaître que les deux bonhommes partagent quelques similitudes dans la manière dont on peut apprécier leurs musiques. On peut constater déjà une forme de régularité dans la qualité de leurs albums, avec en plus, un capital sympathie qui ne s’est jamais démenti au fil des années. Comme chez Neil Young, quand un album ne fait pas forcément partie des Tops réussites comme c’est le cas ici, ça reste malgré tout du très bon, un disque extrêmement attachant et roboratif.
Attachant non pas par son propos, toujours assez sombre chez Marc Oliver Everett, mais pour ses musiques pour ces bonnes vieilles chansons rock accrocheuses, bien percutantes, simples et efficaces qui après une écoute suffisent à vous convaincre.
14e album, mine de rien, pour eels qui après le tranquille Earth to Dora s’est adjoint à nouveau les services de John Parish comme pour Souljacker, paru il y a une vingtaine d’années.
Dans un style Rock rugueux comme du White Stipes (Good Night on Earth, The Magic) aux influences bluesy, eels envie du bois par intermittence (What It Isn't), nous fait taper fort du pied (Amateur Hour), nous fait danser funky comme chez Beck (Grandfather Clock Strikes Twelve) ou même country folk sur Learning While I Lose.
Au final, Extreme Witchcraft est un disque réussi, et qui donne envie d’y revenir bien plus de fois qu’on ne l’aurait au départ.
❤❤❤
PIAS - 28 janvier 2022