"Civilisation" : Orelsan capte l'air du temps avec talent
Première incursion dans l'univers d'Orelsan pour découvrir des textes qui me ramènent étrangement à l'époque de Laisse béton, Hexagone et de Gérard Lambert.
Pas du tout amateur de rap français actuel hormis Le Klub des Loosers, en dehors des singles sur France Inter, je n’avais même jamais écouté un album d’Orelsan avant celui-ci - , j’ai à ma grande surprise été touché par Civilisation, sans doute parce que ce n’est pas vraiment du rap, sans doute parque j'ai été très touché par la série documentaire imaginée par son frère Clément Cotentin (Orelsan – Montre jamais ça à personne) et surtout parce que les textes ont peu de choses à voir avec ce qu’on entend dans la production made in France habituelle.
À certains moments, dans les thèmes abordés, j’ai eu l’impression d’entendre du Renaud des années 70 début 80, avec ce mélange d'humour, de textes à message, de nostalgie, de souvenirs de jeunesse, de regard sur l’époque actuelle (Manifeste, L'odeur de l'essence), avec des mots qui par moment, vous touchent, vous parlent plus que d’autres comme par exemple dans les titre La quête ou Seul avec du monde autour.
C’est marrant parce que dans l’émission Titre à titre sur France inter, où il parle de la construction de chaque titre du disque, pour La quête il évoque… Renaud.
❤❤❤
7th Magnitude / 3ème Bureau / Wagram Music - 19 novembre 2021